- Vous ne vous précipitez pas pour scolariser votre enfant, vous lui laissez le temps de s'attacher à vous.
- Vous cherchez à inscrire votre enfant dans une école maternelle qui admette l'enfant d'abord pour deux ou trois demi-journées par semaine, pour une intégration en douceur (ce conseil vaut surtout pour des enfants arrivés à deux trois quatre ans, et que vous sentez peu en sécurité. )
- Ne cherchez pas à user d'influence pour inscrire votre enfant dans une "école réputée" du centre ville ou dans une école d'application : les enseignants de ZEP sont souvent très ouverts aux problèmes des enfants, moins rapidement normatifs, et votre enfant d'origine asiatique, africaine, sud-américaine, y sera un élément semblable aux autres dans la mosaïque pluriethnique au lieu d'être l'objet de la curiosité des autres.
- Si vous avez la chance d'inscrire votre enfant dans une école de campagne à plusieurs niveaux, réjouissez-vous !
C'est le milieu humain le plus riche, et sans doute aussi le plus proche de ce que votre enfant a pu connaître auparavant. Surtout si les enseignants y sont là de leur plein gré et aiment ce type de classes (sinon, ils demandent chaque année leur changement)
- Si l'école publique est trop rigide, regardez du côté des écoles privées... et inversement ! Mettez un peu de côté votre idéologie, et cherchez une école qui ait le sens de l'accueil.
- Après quoi, dites-vous aussi que vous ne pouvez pas épargner à votre enfant tous les chocs de la vie, apprenez-lui à réagir aux propos désagréables, sachez parfois en rire avec lui et parfois le défendre fermement...
- Si l'enseignant(e) de maternelle repère un retard dans les habiletés manuelles ou corporelles de votre enfant, n'hésitez pas alors à chercher, à l'extérieur de l'école, un(e) psychomotricien(ne), pour quelques séances de rattrapage. Mais prenez aussi du temps avec lui pour grimper, jouer à la balle, découper, colorier, bricoler...
- Si votre enfant est excessivement agressif à l'égard des autres enfants au point de perturber son intégration scolaire, alors une consultation de pédopsychiatre peut s'imposer.
témoignage : que dire à l'école ?
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