jeune majeur : à l'extérieur

un soutien à l'adoption

Vous cherchez des solutions hors de la famille :

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Vous faites appel à des groupes ou des personnes extérieurs

Vous avez probablement besoin d'aide pour tenir, surtout s'il/elle va très mal, si vous craignez qu'il/elle ne sombre (dans l'alcool, l'anorexie, la drogue, la délinquance).

Pensez à vous faire aider soit par :

- un psychothérapeute

- un réseau de groupe de parole : rendez-vous à la page "liens" pour y trouver différents contacts.

- une association de parents (ainsi il existe des groupes de parents d'anorexiques qui se soutiennent mutuellement, des groupes de paroles de parents adoptifs dans l'Association PETALES, etc...)

- un médiateur

C'est à nouveau une très bonne période pour les parrains et amis de tout poils, qui peuvent avoir gardé une bonne relation avec votre enfant s'il est adorable à l'extérieur et odieux seulement avec vous... comme c'est assez fréquent.

Acceptez qu'il s'éloigne de vous, c'est la condition de son autonomie.

témoignage : prenez soin de vous...

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Vous faites appel à des services ou structures extérieurs

Votre jeune est aujourd'hui majeur, vous ne pouvez donc, en principe, faire intervenir personne sans son accord.
Vous avez intérêt à vous en tenir à ce principe.

Avec toutefois deux exceptions importantes :

1 - Vous pouvez le faire hospitaliser à la demande d’un tiers s'il se met en danger ou qu’il met en danger son entourage : maladie mentale, anorexie grave, atteinte à sa personne ou violence exercée sur les autres.
Il n'est pas rare que le jeune vous "voie venir" et vous menace de mort si vous le faites hospitaliser.
C'est pourtant parfois la seule bonne chose à faire, et jusqu'ici les jeunes hospitalisés d'office reconnaissent ultérieurement que leurs parents ont bien agi et ne leur en veulent pas à mort.

Ce n’est pas une démarche facile à faire, elle vous répugne. D'ailleurs votre fils (ou fille) vous a prévenus : "Si vous me faites interner, je vous en voudrai toute ma vie, ce sera fini entre nous" ou bien "je vous tuerai" !

C'est cependant parfois la seule bonne chose à faire, celle qui lui montre que vous tenez par-dessus tout à son bien à lui. Dans plusieurs cas, le jeune l'a reconnu ensuite et n'en a aucunement voulu à ses parents, au contraire.

2 - Vous pouvez faire appel à la justice s'il/elle devient dangereux pour autrui, s'il/elle exerce des violences graves à votre encontre. Vous portez plainte contre lui/elle la mort dans l'âme ... mais c'est la seule manière de l'arrêter dans l'escalade. La violence en famille c'est le tabou absolu !
Bien entendu s'il est condamné vous irez le voir, vous ne le reniez pas, vous le lui dites, il reste votre enfant pour la vie, mais vous l'obligez à arrêter...

Je me permets des précisions au sujet de l'hospitalisation sans consentement, en france.
Il y a deux modalités :
- soit hospitalisation à la demande d’un tiers (HDT)
- soit hospitalisation d'office (HO pour les intimes)

J’ignore la situation hors France...
- HDT: en ce qui nous concerne, le rôle de tiers appartient souvent aux parents, qui demandent une hospitalisation; il faut aussi un certificat médical établi par un médecin extérieur à l'hôpital, puis un autre certificat établi par le psychiatre hospitalier ; il est parfois compliqué de faire établir le premier certificat médical pour quelqu’un qui ne demande pas de soin
- HO : demandée par le préfet ou le maire, pour "trouble de l'ordre public"

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