témoignage

un soutien à l'adoption

Communication Non Violente


La Communication Non Violente : depuis que je l'utilise mieux, les crises n'ont plus du tout leur violence.

C'est un travail de re-formulation neutre, mais aussi une formulation des émotions et des sentiments. Je dis des mots à la place de mon enfant sur ses maux. S’il ne se sent pas compris, il rectifie.

Avant, quand le petit se jetait au sol et qu'il se faisait saigner, j'étais horrifiée, je ne pouvais pas l’approcher. Il le sentait, et quand il pouvait parler, il m’accusait, il me le reprochait.

Depuis le travail fait avec la CNV, ma colère tombe et de la pitié et de la tristesse s'installent, je peux reconstruire. Maintenant, quand je vois la crise arriver, je l'informe que je la sens arriver et qu'il a le choix, mais moi je ne sens rien, c'est sa douleur... et s’il est en crise je lui dis qu'il faut être bien triste dans son coeur, pour en arriver là (en priant le ciel d'avoir l'énergie de tenir) et j'arrive à m'approcher et le toucher du bout des doigts. Je suis disponible, je me rapproche physiquement mais dans mon comportement, il n'y a plus colère ou exaspération. J'envoie une autre information et les choses changent. Nos comportements non verbaux sont autant d'informations et, de ce fait, d’informations de sécurité ou non. Si j’arrive à le sécuriser, il est soulagé et il n’y a pas de crise.

Johanne Lemieux utilise des choses qui ressemblent à la CNV dans sa thérapie. Il est important de rassurer l'enfant, le toucher, l'aimer pour ce qu'il est sans pour autant accepter ce qu'il fait. Je peux faire des erreurs dans ce que j'écris. Mais ce sont ces éléments là qui m'aident...

H.

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