témoignage

un soutien à l'adoption

Communication Non Violente


Quand je me suis intéressée à la CNV, j'ai d'abord vu des éléments sur internet.
J'ai surtout lu des livres et je me suis dit "ça a l'air génial mais je n'arrive pas à le mettre en pratique". Je suis donc allée en stage en mars 2007, où j'ai fait les modules 1 et 2. J'ai compris que c'était vraiment une expérience à vivre et non pas un savoir à acquérir.
Depuis, j'ai continué à lire des choses sur le sujet, j'ai fait d'autres stages et je participe à un groupe de pratique dans ma région.

Comment résumer ce que m'apporte la communication non violente ?
Je n'arrive pas encore à parler cette langue-là couramment, mais je l'utilise dès que je peux.
En fait, elle me permet de me recentrer sur une autre façon d'écouter (moi et les autres).
Par exemple, quand je vois que la communication coince et que j'ai encore un peu d'énergie, je me branche sur la CNV. Cela me donne une façon de sortir des conflits, ou simplement, une façon de comprendre pourquoi je me sens mal dans cette situation.

En fait, la CNV m'a montré à quel point je suis actrice dans la relation. Je ne fais pas que "délivrer un message", la façon dont je vis la chose l'influence très nettement.
Et la CNV me permet de trouver comment je vis la chose, où je suis dans la problématique qui nous préoccupe. Elle me permet d'être plus consciente de ce qui se passe. D'ailleurs, Thomas d'Ansembourg l'appelle "communication consciente et non violente". Pour moi aussi, ça sonne plus juste.

Un autre aspect m'a beaucoup soutenue dans cette façon de communiquer : l'absence totale de culpabilisation.
Avec cet outil, j'apprends à m'accueillir là où j'en suis, en conscience, et à voir comment je peux faire un pas de plus. C'est tout. Je gagne énormément en légèreté !

Je repars bientôt en stage de CNV, histoire d'avancer encore un peu.

C.

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