témoignages

un soutien à l'adoption

kinésiologie

Tous les exercices figurent en détail dans l'ouvrage intitulé "Le mouvement clé de l'apprentissage, brain gym", par le Dr Paul E. Dennison et Gail E.Dennison, Kinésiologie Educative, Edition le Souffle d'Or, collection Chrysalide, 1992.
Nous utilisons chaque jour les mouvements 1 et 2 et c'est vrai, le résultat est très spectaculaire. En particulier le "8 couché" qui réduit considérablement les difficultés d'écriture de mon fils, à condition qu'il le fasse bien à chaque fois avant de se mettre à écrire (par exemple en classe avant de débuter la recopie d'un texte, ou le soir avant ses devoirs)...
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Je me permets d'apporter mon témoignage : dans ma formation en communication relationnelle j'ai entendu parler de la kinésiologie, et j'ai au même moment connu quelqu'un qui m'a vanté l'aide que cette pratique peut apporter entre autres pour la dyslexie.

Nous nous sommes adressés à un kinésithérapeute-kinésiologue pour B. en juillet dernier, et nous continuons la kinésio. Après quelques hésitations et des rendez-vous plus ou moins imposés (il a été très dérouté au début) B., me demande maintenant de lui-même de prendre les rendez-vous, environ toutes les 3 semaines. Il me dit que même s'il n'a pas une franche amélioration de sa dyslexie, il se sent bien après les séances et pendant il dit comprendre beaucoup de choses de ce qu'il a vécues de comment il l'a vécu et des retentissements actuels.
Il dit aussi que ça l'aide pour évacuer le stress avant les contrôles et nous on trouve qu'il est beaucoup plus sûr de lui, et que son estime de soi est en progrès.
L'approche de ce monsieur se fait très en douceur, ce n'est pas du tout contraignant et les bienfaits sont énormes, du coup moi aussi j'y vais de mon côté pour le moral, pas pour la dyslexie) et cela m'apporte beaucoup...
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J'ai ressorti de mon placard un petit bouquin que j'ai acheté il y a 3 ou 4 ans (49 francs). "Kinésiologie pour enfant", par le Dr Paul E. Dennison et Gail E.Dennison, Edition le Souffle d'Or, collection Chrysalide, 2000.
Je m’y réfère et je cite :

"L'hémisphère droit du cerveau contrôle le côté gauche du corps et la conscience que nous avons de notre oeil gauche et de notre oreille gauche. De la même façon, l'hémisphère gauche est responsable du côté droit du corps, de l'oreille et de l'oeil droit. Les nerfs qui vont vers les muscles et les organes des sens se dirigent du côté opposé à leur hémisphère de contrôle.
Quand un côté du cerveau est actif, l'autre côté a deux possibilités : il peut coopérer et coordonner ses mouvements avec l'hémisphère qui contrôle, ou il peut se mettre "hors circuit" et bloquer l'intégration. La personne intégrée est celle qui a appris comment utiliser ses deux hémisphères comme un tout ; la personne homolatérale, en état de hors circuit, est celle qui n'utilise qu'une petite partie de ses capacités à un moment donné.
Les expériences de notre prime enfance déterminent le développement de notre cerveau. Malheureusement, une fois que nous sommes devenus maîtres dans un comportement hors circuit, compensation d'un stress ou d'un traumatisme, nous tendons à le répéter sans cesse, bloquant unapprentissage ultérieur. Par contre, si nous parvenons à un comportement organisé neurologiquement, cette expérience va devenir un tremplin pour des apprentissages ultérieurs et pour notre épanouissement".

Le livre mentionne aussi : "le patterning ou modelage, reconnu depuis des années comme une technique pour restaurer un fonctionnement neurologique quand il y a eu atteinte cérébrale grave".
Si j'ai bien compris, l'édu-kinésiologie est issue des constatations faites par la suite.
La description de l'enfant homolatéral telle qu'elle est faite dans le livre correspond très bien à mon aîné. Je trouve la théorie et l'approche très intéressantes. Je n'ai jamais vraiment persisté dans les exercices, par manque de facilité à les mettre en oeuvre (peut-être qu'une séance moi-même ou pour mon enfant avec un kinésiologue m'aurait aidé à faire ces exercices avec plus de confiance en mes capacités) et certainement aussi par manque de motivation (je ne connais qu'un seul enfant qui soit allé voir un kinésiologue et avec une réussite toute relative)...
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Homolatéralité : le bébé quand il marche, avance jambe droite ET bras droit (le même côté) et quand il court, il lève ses bras.
Bilatéralité : la marche devient harmonieuse: avancée de la jambe et du bras opposé. En courant les bras participent à la course. Là aussi on voit comment ils y participent. Un droitier , on le fait travailler avec sa main droite, un gaucher avec la gauche, on ne stimule pas équitablement les 2 côtés. L'exercice du 8 couché est flagrant à ce niveau.
Chaque méthode apporte quelque chose, plus le charisme de celui qui la pratique, plus la collaboration de celui qui vient et la confiance du parent qui confie son enfant. (encore une fois c'est un avis personnel)...
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J’ai eu malheureusement 3 expériences assez négatives en kinésiologie, négatives car avec des personnes qui étaient sans doute techniciens en Kinésio, peut-être même bons techniciens, mais incapables de respecter et d'accompagner les personnes... pour moi plus proches de "charlatans" qu'autre chose, car possiblement dangereux pour des personnes fragiles et manquant de discernement.

Je pense qu'il n'existe pas une méthode miracle que nous devons exploiter au mieux, mais un grand nombre de praticiens d'une multitude de savoirs et de techniques diverses, qui sont nombreux à pouvoir nous aider... si tant est qu'ils sont eux-mêmes relativement "évolués" (à la hauteur de ce qu'ils pratiquent !) et DONC respectueux des personnes et PREMIEREMENT de la liberté et de l'intégrité de la personne (par ex pour nous, et le parent, et l'enfant).
Il ne s'agit pas de devenir dépendant ! Il s'agit de devenir plus intelligent de soi et plus autonome dans notre gestion de nous-même, notamment en visant une croissance, un développement, une harmonie (en soi, et en notre environnement). Alors OK pour continuer en Kinésio, mais aussi en n'importe quelle bonne adresse sérieuse, sans oeillères mais avec vigilance et intelligence humaine.
Et peu importe si l'on ne comprend pas tout, ou si ce n'est pas dans ce à quoi on croit habituellement, notre culture est toujours si lamentablement parcellaire !Voilà mon humble avis d'aujourd'hui. Qu'en pensez-vous ?
Françoise

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Par exemple, pour nous, la kinésiologie donne de bons résultats dans ses techniques simples (en apparence) comme le "brain gym", mais donne peu, voire aucun résultat dans ses pratiques plus complexes (il y a parfois un certain mieux être des enfants dans l'heure suivant une séance, mais qui est très volatile).

Un point nous questionne beaucoup en kinésiologie, c'est la soi-disant capacité à travers les tests musculaires de faire ressurgir les émotions du passé d'une personne (jusqu'à plusieurs générations avant la naissance) ?
A tout le moins, cela éclaire sur l'intérêt de comprendre les étapes du développement neuro - psycho - affectif d'une personne et suscite notre intérêt pour les apports potentiels d'une autre approche, l'approche Padovan décrite récemment par Sylvie, déroulant un processus qui permettrait de "reprogrammer" le développement neurologique.

Par ailleurs, comme dans toute relation d'aide, il est impératif d'avoir un bon feeling avec l'intervenant, thérapeute et/ou enseignant, d'avoir validé ses compétences par rapport à notre objectif et d'avoir à l'esprit un délai à l'issue duquel nous pourrons choisir -ou non- de mettre fin à cette relation (soit parce que notre objectif sera -ou non- atteint, soit parce que le thérapeute aura avec nous atteint sa limite de compétence, soit parce que la relation aura "vécu" - phénomène d'usure - ou pour toute autre raison)...
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